... ON NOUS SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE A CARREFOUR MEYLAN

C’est en tous les cas, le vœu pieux, que semble vouloir adresser Carrefour à ses employés en cette rentrée 2014…

Pour un peu, on se croirait sur une « île aux enfants » régit par les règles paradisiaques!! Du style : on est si bien chez Carrefour !!

Pourtant ce « vent d’amnésie collective » savamment orchestré …Danser, chanter, s’épanouir au travail… chiche ! On ne demande que ça !!!

Ne soyons pas dupes !! Carrefour malgré le changement superficiel de ton n’est pas devenu soudainement LE PAYS DES BISOUNOURS !! Des gens (des « bras » comme ils nous appellent), y travaillent et y souffrent toujours!

Contraintes et pénibilités sur chaque métier :

Les différents métiers génèrent des contraintes et/ou des pénibilités : bruit, port de charges lourdes, environnement de travail agressif. Nous constatons également une montée en puissance des Troubles Musculo-Squelettiques (T.M.S.) et des Risques Psycho-sociaux (stress, dépression). Ces R.P.S. sont principalement liés à la politique de productivité de l’entreprise qui accroît les charges de travail tout en réduisant les effectifs.

Pourtant, les textes en vigueur sont clairs : il est du devoir de l’employeur de supprimer ou de réduire les contraintes qui sont sources de pénibilité. Le code du travail l’obligeant même à un devoir de résultat.

Alors, quand un accident de travail vous arrive, que fait notre cher directeur, il prend l'initiative de faire procéder par SESAME à une contre-visite médicale pour vérifier la validité de l'arrêt de travail. C’est un acte médical permettant de vérifier le bien-fondé de l'arrêt de travail d'un salarié. Toute contre-visite médicale donnant lieu à un constat d'anomalie permet à l'employeur de supprimer le complément de salaire. Le contrôle médical induit aussi un effet psychologique au cœur de l'entreprise en soulignant la volonté de veiller à l'évolution de l’absentéisme.

Le cout pour l’employeur est d’environ 100€ la contre visite médicale.

Parce qu’il ne suffira hélas jamais de chanter que l’on est heureux pour finir par s’en convaincre….