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Georges Plassat, l’implacable PDG qui relance Carrefour au pas de charge

Sa première année de mandat vient à peine de s’achever, mais la tornade Plassat a déjà tout chamboulé. En un semestre, le nouveau PDG a revendu cinq filiales, brisé net le déploiement des Carrefour Planet – une vision haut de gamme des hypers portée par Lars Olofsson, son prédécesseur –, remis en cause la progression inexorable des marques de distributeur (MDD) et simplifié les procédures d’achat et de flux des marchandises d’un groupe trop centralisé et déconnecté de la réalité quotidienne des magasins. Et ce n’est qu’un début. Redoutable financier, gestionnaire aguerri, le patron de 64 ans est, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, sur tous les fronts pour remettre Carrefour en mouvement. Et ça

marche !

En France, les ventes se sont enfin stabilisées (+0,1 % en 2012, à 39,5 milliards d’euros) après des années d’érosion. Un challenge d’importance : le marché hexagonal, qui représente encore 47% des ventes totales de l’enseigne, conditionne la bonne ou la mauvaise santé d’un groupe qui pèse 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 410.000 personnes dans 33 pays. Au sein de Carrefour, on se garde pourtant bien de crier victoire : «Il se passe quelque chose, c’est incontestable, mais il faut encore attendre pour parler de redressement», tempère un dirigeant.

L’électrochoc espéré par le tandem d’actionnaires Bernard Arnault (le patron de LVMH) et Sébastien Bazin (Colony Capital) est pourtant bel et bien en train de se produire. Ils ont vu en Georges Plassat l’homme providentiel capable d’enrayer la spirale de déclin dans laquelle était aspiré le numéro 2 mondial de la distribution. Ce leader hors du commun, qui profite à fond de la liberté que lui accordent les actionnaires, semble leur donner raison. Sa méthode ? Rester lui-même. C’est-à-dire un commerçant avant tout, affranchi des convenances et obsédé du détail. Il faut dire que ce diplômé de la prestigieuse Ecole hôtelière de Lausanne a fait toute sa carrière dans la distribution : quatorze ans chez Casino, deux chez Carrefour en Espagne et enfin douze chez Vivarte (La Halle, André, Naf Naf, Chevignon…). Avec lui, pas de théorie alambiquée, seulement des solutions pratiques – et tant pis si elles ne séduisent pas les «intellectuels», comme il s’amuse à désigner les cadres dirigeants du siège. Tour d’horizon des sept grands chantiers qu’il a mis en œuvre.

Source : www.capital.fr

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